Unité Leig G11h III

Unité Leig de la DB Dès le milieu des années 1920, la Deutsche Reichsbahn (DRG) de l’époque commença à ressentir la concurrence des camions. Pour ne pas perdre davantage de parts de marché, il fallait avant tout accélérer le trafic des marchandises de détail. C’est pourquoi la DRG développa en 1927 un nouveau concept de transport selon lequel les marchandises de détail devaient être acheminées par des trains dédiés dans lesquels elles seraient déjà triées durant le trajet. ce qui permettait de gagner du temps tout au long du parcours pour le chargement et le déchargement des marchandises. Ces « Leichte Eil-Güterzüge » ou « Leig » (trains marchandises légers rapides) étaient censés être remorqués par des fourgons automoteurs nouveaux qui restaient encore à concevoir et qui, mis à part quelques unités isolées, ne furent jamais construits. En quête d’une « solution d’urgence » au coût raisonnable, on utilisa d’abord des trains courts avec une loco et des wagons marchandises disponibles transformés. Pour chaque paire de wagons, on remplaça d’un côté un tampon par un couvre-joint et l’autre par un tampon sans disque afin d’obtenir un attelage court. A l’extrémité de l’attelage court, l’intervalle entre les wagons n’étant plus que de 54 cm, on découpa ensuite de grandes ouvertures dans les parois frontales où l’on intégra une passerelle et un soufflet d’intercirculation. On obtint ainsi une grande surface de travail d’un seul tenant. Unité Leig de la DB Dès le milieu des années 1920, la Deutsche Reichsbahn (DRG) de l’époque commença à ressentir la concurrence des camions. Pour ne pas perdre davantage de parts de marché, il fallait avant tout accélérer le trafic des marchandises de détail. C’est pourquoi la DRG développa en 1927 un nouveau concept de transport selon lequel les marchandises de détail devaient être acheminées par des trains dédiés dans lesquels elles seraient déjà triées durant le trajet. ce qui permettait de gagner du temps tout au long du parcours pour le chargement et le déchargement des marchandises. Ces « Leichte Eil-Güterzüge » ou « Leig » (trains marchandises légers rapides) étaient censés être remorqués par des fourgons automoteurs nouveaux qui restaient encore à concevoir et qui, mis à part quelques unités isolées, ne furent jamais construits. En quête d’une « solution d’urgence » au coût raisonnable, on utilisa d’abord des trains courts avec une loco et des wagons marchandises disponibles transformés. Pour chaque paire de wagons, on remplaça d’un côté un tampon par un couvre-joint et l’autre par un tampon sans disque afin d’obtenir un attelage court. A l’extrémité de l’attelage court, l’intervalle entre les wagons n’étant plus que de 54 cm, on découpa ensuite de grandes ouvertures dans les parois frontales où l’on intégra une passerelle et un soufflet d’intercirculation. On obtint ainsi une grande surface de travail d’un seul tenant. Les premières unités Leig étaient encore constituées d’un wagon marchandises couvert et d’un fourgon. Au bout de très peu de temps, des unités Leig furent également formées à partir de deux voitures à couloir central. La vitesse maximale autorisée put être augmentée à 100 km/h grâce certaines modifications du système de suspension. Les parois latérales des wagons marchandises couverts portaient les inscriptions „Stückgut-Schnellverkehr“ (marchandises de détail – trafic rapide) dans les versions les plus variées, la plus connue étant l’inscription en biais avec caractères noirs sur fond blanc. Les Leigs étaient généralement accouplées en « trains marchandises légers » de dix essieux maximum, parfois avec un wagon tombereau supplémentaire pour les marchandises encombrantes ou dangereuses. Cette limitation de la longueur du train permettait de s’arrêter de manière précise sur la quai et d'accélérer ainsi le transbordement des marchandises. Après la fin de la seconde guerre mondiale, au début des années 1950, la DB se retrouva devant l'obligation de remplacer et de compléter les « vieilles » unités Leig. Elle fit alors l’acquisition d’un grand nombre de Leigs type Gllmehs 52. Ce n’est que dans les années 1960 que la DB abandonna la circulation des trains dédiés au transport rapide de marchandises et les unités Leig ne furent plus utilisées que dans des trains marchandises "normaux". Les premières unités Leig étaient encore constituées d’un wagon marchandises couvert et d’un fourgon. Au bout de très peu de temps, des unités Leig furent également formées à partir de deux voitures à couloir central. La vitesse maximale autorisée put être augmentée à 100 km/h grâce certaines modifications du système de suspension. Les parois latérales des wagons marchandises couverts portaient les inscriptions „Stückgut-Schnellverkehr“ (marchandises de détail – trafic rapide) dans les versions les plus variées, la plus connue étant l’inscription en biais avec caractères noirs sur fond blanc. Les Leigs étaient généralement accouplées en « trains marchandises légers » de dix essieux maximum, parfois avec un wagon tombereau supplémentaire pour les marchandises encombrantes ou dangereuses. Cette limitation de la longueur du train permettait de s’arrêter de manière précise sur la quai et d'accélérer ainsi le transbordement des marchandises. Après la fin de la seconde guerre mondiale, au début des années 1950, la DB se retrouva devant l'obligation de remplacer et de compléter les « vieilles » unités Leig. Elle fit alors l’acquisition d’un grand nombre de Leigs type Gllmehs 52. Ce n’est que dans les années 1960 que la DB abandonna la circulation des trains dédiés au transport rapide de marchandises et les unités Leig ne furent plus utilisées que dans des trains marchandises "normaux".